La Molière est un site soumis à la pression d’une fréquentation très forte : près de 100 000 visiteurs et 15 000 véhicules s’y sont rendus en 2020, des chiffres renforcés par l’effet «déconfinement». Les communes, propriétaires des terrains et des accès, et le Parc naturel régional du Vercors, gestionnaire de cet espace exceptionnel pour le compte du département de l’Isère, s’interrogent sur la capacité de ce site à accueillir une telle fréquentation sans dommage pour la qualité des visites, des milieux et des espèces faune et flore.

Ainsi, à l’initiative de la commune d’Autrans-Méaudre en Vercors, un cycle de participation citoyenne sera organisé durant l’année 2021 pour réfléchir ensemble à l’avenir de ce site d’exception.
Afin de s’adapter au contexte sanitaire, une soirée ciné-débat s’organise en webinaire autour de la diffusion du documentaire La nature en partage de Clara et Thibaut Lacombe (32 min.) suivi d’une présentation de l’Espace Naturel Sensible de la Molière – Sornin et de sa fréquentation et d’un débat avec les acteurs du site (randonneurs, éleveurs, chasseurs, naturalistes, forestiers, gestionnaires…). Puis les participants seront invités à faire part de leurs propositions pour améliorer l’accueil à la Molière – Sornin au regard des enjeux exposés et de leur propre pratique.
>> Mardi 6 avril à 20 h 30 en ligne
le lien vers la conférence sera disponible sur www.parc-du-vercors.fr
Plusieurs groupes de travail seront ensuite mobilisés pour analyser ces contributions et en faire émerger des solutions viables à expérimenter pendant l’été 2021. La participation à ces groupes est ouverte à tous sur inscription auprès du Parc naturel régional du Vercors, animateur de la démarche. Les groupes de travail se réuniront en avril, juin et octobre 2021.

Flyer PNRV-webinaire 6 avril 2021 la fréquentation dans les espaces naturels, quel avenir pour la Molière-Sornin

Synopsis du film :
Chartreuse secrète, profonde et sauvage, à la fois enclave naturelle et ressource immémoriale pour les hommes… Au fil des siècles, les pratiques agricoles puis récréatives s’y sont multipliées et diversifiées, au point parfois d’entrer en conflit. Quelle cohabitation possible entre le randonneur et le chasseur ? Entre les animaux sauvages, parfois réintroduits, et les animaux d’élevages ? Rarement la recherche d’une fragile ligne d’équilibre entre usages antagonistes de l’espace, aura trouvé une expression si juste que dans ce film…